Vous avez des projets d’aménagement de votre nouvelle salle de bain, dans une maison neuve ou en rénovation ? Vous faites refaire votre salle de bain ou vous engagez vous-même les travaux ? La salle de bain est, comme son nom l’indique, une salle d’eau, et les normes de sécurité électriques sont donc extrêmement strictes puisqu’il y a un danger potentiel immédiat pour vous et tous les occupants de la maison en cas de contact entre l’eau et l’électricité.
Suivez le guide, nous vous expliquons tout pour réussir la partie électrique de l’aménagement de votre nouvelle salle de bain.
Pourquoi des normes de sécurité renforcées ?
Vous avez dû l’apprendre à l’école, le courant électrique ne doit en aucun cas être mis en contact direct avec l’eau, car une électrocution peut être potentiellement mortelle. C’est pourquoi les normes de sécurité dans une salle de bain sont draconiennes, puisqu’il y a différentes arrivées d’eau dans cette pièce de la maison, avec un risque important de projections.
La norme NF C 15-100
Cette norme élaborée pour votre sécurité quotidienne distingue 5 espaces dans votre salle de bain, dans lesquels certains équipements électriques sont autorisés et d’autres strictement interdits :
- le volume caché : il se situe sous la baignoire et interdit tout passage électrique ;
- le volume 0 : c’est la zone de réception de l’eau (douche ou baignoire), où l’on autorise seulement les éclairages TBTS (Très Basse Tension de Sécurité), donc avec une tension inférieure à 50 V (le plus souvent en 12 V) ;
- le volume 1 : c’est l’espace correspondant au sol au volume 0 et jusqu’à une hauteur de 2,25 m, où ne sont autorisés que les interrupteurs et les éclairages TBTS, les chauffes-eau instantanés, les chauffes-eau à accumulation et les canalisations, car il y a un risque immédiat de projections d’eau ;
- le volume 2 : il correspond à une zone autour de la baignoire (ou douche) de 0,60 m au sol et de 2,25 m en hauteur, autorisant les équipements présents dans le volume 1, mais aussi les appareils de chauffage et d’éclairage de Classe 2 (avec une double isolation et ne nécessitant pas obligatoirement d’être reliés à la terre) et les prises rasoirs de 20 à 50 VA (avec un transformateur de séparation) ;
- hors volume : c’est l’espace restant dans votre salle de bain, dans lequel tous les équipements électriques sont autorisés.
L’installation électrique de la salle de bain
L’installation électrique dans la salle de bain répond à un cahier des charges bien spécifique. En effet, un transformateur de séparation est obligatoire pour alimenter en courant continu les prises rasoirs et les éclairages TBTS sans risque (avec un courant transformé depuis les 230 V usuels en France vers un courant basse tension de seulement 12 V).
De même, un interrupteur différentiel (30 mA) pour les circuits électriques de la salle de bain est obligatoire, pour disjoncter immédiatement en cas de contact du courant avec l’eau et vous protéger de l’électrocution.
A moins d’être électricien vous-même, nous vous recommandons fortement de faire réaliser les travaux électriques de votre salle de bain par un professionnel, ou du moins de vous faire aider, ou de faire vérifier que votre installation électrique réponde parfaitement aux normes de sécurité en vigueur. L’eau et l’électricité ne font pas bon ménage et un accident, potentiellement mortel, est vite arrivé...
Vous souhaitez être accompagné pour vos travaux d’installation électrique de salle de bain ? Faites appel à votre courtier en travaux professionnel, Christophe Minard ! La Maison des Travaux de Nantes Centre est joignable au 06 60 62 05 84.